Ton bébé se sert de toi comme d’une tétine – c’est juste pour le confort !

Ton bébé se sert de toi comme d’une tétine – c’est juste pour le confort !

Source Article original:

http://www.analyticalarmadillo.co.uk/2010/09/baby-is-using-you-as-dummy-its-just-for.html

par

Traduit de l’anglais par Stéphanie Fischer.

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Nutrition Infantile et Parentalité Naissante, Pour nourrir la Réflexion…

Ce qu’il y a sur ce blog est seulement mon opinion. Cela ne représente pas le point de vue d’une organisation ou association pour laquelle je travaillerais, ou à laquelle je serais associée. Rien de ce qui est dit ici ne devrait être considéré comme un avis médical, et vous devez toujours consulter votre médecin.

Ton bébé se sert de toi comme d’une tétine – c’est juste pour le confort !

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C’est sans doute les paroles les plus fréquentes sur les forums ou les groupes de parents partout dans le monde, et à chaque fois, j’ai envie de crier : « Mais oui, un bébé réconforté par sa mère, quelle horreur ! Au secours, qu’on appelle un dresseur de bébé, sinon ils téteront encore à 15 ans et dormiront toujours avec leurs parents à 20 ! »

Quel est le problème dans notre culture avec le fait que les petits enfants sont dépendants de leur mère ? Je sais bien qu’en ce moment, de fortes pressions sociales s’exercent pour laisser tomber l’ASAP du bébé (les 5 besoins de base du bébé : Nourriture, Succion, Stimulations, Sommeil, et Portage, NdT), et de retrouver son indépendance, mais ils sont si petits, si dépendants, pour un temps si court ! Croyez-le ou pas, très vite c’est terminé, et bébé s’en va explorer le monde, bien trop occupé pour passer des heures avec maman, et ce moment où la maman peut combler tous les besoins seulement avec son corps est fini pour toujours. Le sein comble chaque besoin du bébé ; les hormones pour l’aider à s’endormir (mais oui, c’est pour cela que votre bébé veut toujours s’endormir au sein, oui c’est normal, non ça ne va pas durer toute la vie !), l’alimentation, la protection immunitaire, la chaleur, la sécurité, la liste est sans fin…

La succion non nutritive (ou « juste pour le confort ») est cette succion moins efficace qui a lieu en fin de tétée, lorsque le schéma rythmique de déglutition est terminé. Elle est extrêmement importante pour le bébé, à de plusieurs niveaux : neurologiquement, psychologiquement, et physiquement – à tel point qu’un bébé au biberon aura besoin de téter soit un doigt propre, soit une tétine. Mais regardons de plus près de quoi il s’agit; c’est un mamelon artificiel, une copie, un substitut de la chose réelle : même le nom « tétine » vous dit exactement de quoi il s’agit. Lorsque les bébés n’en veulent pas et préfèrent le sein de leur mère, la chose réelle, devrions-nous en être étonnés ? Si quelqu’un veut utiliser une tétine, et que cette personne est consciente de toutes les implications (sur lesquelles je reviendrais plus tard), c’est complètement son choix, mais nous devons aller plus loin que cela, et considérer ce qui se passe lorsque le fait qu’une mère nourrisse son enfant n’est plus souhaité, ni même normal, et qu’on dit à la mère – à de nombreuses mères-  cette idée paniquante, qu’elle lui donne des « mauvaises habitudes », ou qu’il ne dormira jamais, ou Dieu sait quel autre mythe fantastique on voudra lui fait croire  – ah oui, il a été propre tard, c’est parce que tu l’as allaité à la demande -, bien fait pour toi.

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   Cela commence dès la naissance, car l’instinct de survie des bébés est clairement à l’opposé de ce que notre société juge acceptable, selon nos       normes culturelles. Les bébés humains naissent avec 25% de leur volume cérébral ; les 75% restants se développent après la naissance – les experts pensent que cela est dû à l’accroissement de la taille de notre cerveau, qui a provoqué un accouchement précoce, afin que la taille du crâne du bébé et celle du bassin maternel correspondent. Certains considèrent que les premiers mois de vie extra-utérine sont en fait comme un quatrième trimestre de grossesse – le bébé devrait toujours être au plus près de sa mère, mais à l’extérieur. La conséquence de cette immaturité est que le bébé humain est obligé de dépendre d’un soutien extérieur, particulièrement durant les 6 ou 12 premiers mois de vie (Mc Kenna). Les bébés sont programmés pour être auprès de la maman, pour se nourrir peu mais souvent, et pour pleurer s’ils sont posés ou loin d’elle. Pour combattre cela, au lieu d’y répondre (ou « céder », comme certains le pensent), on dit aux mamans de donner un « doudou », ou une couverture douce, pour que le bébé sente leur odeur quand elles ne sont pas là, pour qu’ils se réconfortent avec un objet. On m’a dit que ce concept venait des orphelins privés de leur mère. Je ne sais pas si c’est vrai, mais vraiment, est-il sain pour un enfant de trouver sa sécurité affective dans un morceau de tissu plutôt qu’auprès d’un être humain ? On s’en fiche que maman soit là, du moment que j’ai mon doudou, et ainsi on voit des enfants qui trimballent leur doudou à 4 ou 5 ans ! Au sein des cultures et des groupes sociaux où la mère garde son enfant près d’elle et le nourrit à la demande (pas besoin d’un emploi du temps pour la nutrition), les objets transitionnels sont plus que rares. Quelqu’un a-t-il étudié l’impact psychologique de ces « doudous » à long terme ?

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Peut-être certains s’interrogent, en voyant des bambins ou des enfants d’âge scolaire qui se promènent au supermarché, qui essayent d’apprendre à parler avec un bouchon en plastique dans la bouche, et ils imaginent avec horreur que ce serait la même chose avec le sein. Mais en réalité, si la tétine devient une habitude de plus en plus envahissante, un enfant au sein va diminuer petit à petit les tétées. Certes certains bambins auront des périodes de tétées « maniaques » ( !), souvent en lien avec de grands changements, comme l’entrée à la garderie, un déménagement, ou la reprise professionnelle de la maman, cela reste une grande source de réconfort et de confort pour eux ; pour autant, les besoins en succion non-nutritive diminuent drastiquement après les six premiers mois, ce qui correspond environ à l’introduction des solides.

Réconforter votre bébé au sein et combler tous ses besoins n’en feront pas un pot de colle, dépendant, asocial, capricieux, insomniaque – ou n’importe quel autre écueil quand on est parent- , c’est juste ce que votre bébé est programmé pour recevoir à la naissance. En fait, un nombre incalculable de preuves montre que plus on répond aux besoins d’un bébé, plus il sera un enfant confiant, indépendant et sociable. Si vous y pensez, cela paraît faire éminemment sens en termes de nature humaine : plus on se sent sécure, plus on a confiance. En forçant à l’indépendance et à la séparation, on obtient le résultat opposé, avec un enfant qui « s’accroche », en quête de réconfort.
Comme je l’ai dit plus haut, le sein est la norme, et la tétine est « l’intervention », et cela introduit un risque potentiel ; la succion est supposée liée intrinsèquement à la nourriture, c’est pourquoi séparer les deux est un changement de taille. Des études ont fait le lien entre l’utilisation de la tétine et de nombreux problèmes, et même si on ne peut rien prouver à 100%, lorsque plusieurs études commencent à montrer les mêmes résultats, cela peut valoir le coup de se poser des questions. Certains bébés semblent prendre la tétine sans impact visible, alors que chez d’autres cela peut poser problème presque immédiatement.

La durée d’utilisation est également à prendre en compte, selon qu’on donne la tétine pendant un court moment quand on conduit, par exemple, ou bien lorsqu’on allaite un jumeau et que l’autre doit patienter, ce qui peut être judicieux et probablement de faible impact sur d nombreux bébés, tout particulièrement quand l’allaitement est bien établi. Mais une utilisation fréquente peut rendre un bébé dépendant à la tétine, on ne le voit jamais sans elle. J’ai pu voir des mères qui donnent la tétine pour faire taire un bébé qui babillait un peu trop fort en public, ou bien juste parce que le bébé a fini son biberon – et ce même si le bébé a l’air tout à fait repu. Pour moi, c’est complètement inapproprié.

1)      MSN – Alors que certaines études semblent « montrer » un risque réduit de MSN avec la tétine  (même si cette recherche mérite qu’on en discute !), d’autres montrent que la tétine augmente le risque de MSN en exerçant des pressions anormales sur la cavité buccale, ce qui affecte la gorge. Une recherche particulièrement remarquée sur la MSN mettrait en évidence que l’arrêt de la tétine serait le moment le plus risqué – et comment les parents peuvent-ils être certains que leur bébé la prendra toujours ? J’ai prévu de discuter de cela plus avant dans un autre post, comme cela a été demandé sur « Ask The Armadillo« .

2) Modification du Développement Buccal – des résultats défavorables (à la tétine, NdT) ont été fortement mis en lumière en matière de dentition, de caries dntaires et de malocclusion (Bowden, Paunio, Rautava & Sillanpaa, Karjalainen, Ronning, et al,Ollila, Niemela, et al, Gizani, Vinckier & Declerck). L’usage intensif a même été mis en relation avec des modifications de la structure oro-faciale, et des problèmes à long terme, comme l’apnée du sommeil (même si ce risque est encore plus élevé chez les bébés non-allaités).

 
3)  Durée d’allaitement réduite – De nombreuses études ont établi un lien entre l’introduction précoce d’un biberon ou d’une tétine et une durée d’allaitement réduite. L’une a montré que :

La tétine peut être un mécanisme efficace de sevrage chez des mères qui rencontrent des difficultés implicites ou explicites dans l’allaitement, mais elle risque moins d’avoir un impact négatif chez les mères qui ont confiance dans leur allaitement.

Alors qu’une autre met au jour des risques accrus quoi qu’il en soit:

Sur 249 enfant toujours allaités à 1 mois, le risque qu’un enfant soit sevré à n’importe quel âge entre 1 et 24 mois était plus important chez les enfants qui recevaient une tétine que chez ceux qui n’en avaient pas. L’association (entre tétine et sevrage, NdT) reste visible même après ajustement de l’âge de l’enfant, de son sexe, du poids de naissance, du statu socio-économique, et de l’âge d’introduction du biberon.

Je pense que la manière dont on utilise la tétine a également une influence. Si le bébé reçoit le sein « pour se nourrir » et la tétine « pour se rassurer » (c’est-à-dire que la maman essaye désespérément d’éviter de lui donner de mauvaises habitudes), une fois que ses besoins nutritionnels seront comblés ailleurs, il y a de grandes chances que le bébé se sèvre et reste accroché à son objet transitionnel – ce sont ces bébés dont les parents revendiquent souvent qu’ils se sont « sevrés tout seuls », bien avant l’âge biologique normal. Cela est à mettre en lien avec une autre étude, qui montre que plus la tétine était utilisée longtemps dans la journée, plus le risque de sevrage précoce est élevé.

4) Temps réduit au sein – Lors des premiers jours, la faim dépend d’une hormone nommée CCK (cholécystokinine, NdT), la même hormone qui induit la relaxation et le sommeil. Après une tétée, le bébé a un haut niveau de CCK, ce qui lui envoie le message qu’il est plein, mais ce niveau descend au bout de 10 à 20 minutes, il a donc l’impression qu’il a encore faim. Il peut passer par ces étapes plusieurs fois, lors de ce qu’on appelle les « tétées en grappe », avant de tomber dans un profond sommeil. Il semblerait que ce schéma permette aux bébés de remplir tout leur système digestif, de telle sorte que la faim ne va pas venir interrompre une longue période de sommeil. Le point-clé est que c’est la succion, et non la déglutition, qui permet au bébé de se sentir repu, et c’est pourquoi les tétines peuvent conduire certains bébés à sauter des tétées, ce qui peut avoir un impact de différentes manières :
5) Baisse de la Lactation – A mesure que l’allaitement se met en place, les seuls indices que le corps de la mère reçoit en matière de quantité de lait à produire sont à quelle fréquence le bébé tète, et avec quelle efficacité il vide le sein. Lorsque la tétine est introduite durant les premiers mois, elle peut entraîner le fait que le bébé saute des tétées, ce qui empêche le corps de la maman de recevoir les bons indices sur la quantité à produire. Dans la mesure où la raison la plus répandue pour arrêter l’allaitement est « le manque de lait » (que ce soit réel ou ressenti), et que bon nombre de bébés ont une tétine qui peut interférer avec ce mécanisme, il paraît nécessaire de bien réfléchir.
6) Prise de poids ralentie – Plusieurs études ont montré que l’utilisation régulière de la tétine est associée à des tétées moins fréquentes et un gain de poids réduit :  

Les résultats indiquent que le groupe avec la tétine tétait à peu près une fois de moins par jour, et un temps total de succion de 15 à 30 minutes inférieur par jour pendant les 4 premiers mois de vie, par rapport au groupe sans tétine. Pendant les 2 premiers mois de vie, les bébés avec une tétine avaient en moyenne 0.5 tétée en moins par jour, et 15 à 30 minutes d’intervalle de plus entre les tétées, par rapport aux enfants qui ne recevaient pas de tétine.

7) Moindre efficacité au sein- La succion sur un mamelon artificiel est différente d la succion au sein. Le mamelon artificiel est déjà formé, et assez rigide. Le sein est souple et flexible. Le bébé doit ouvrir largement la bouche pour prendre le sein, et le mamelon va se placer au fond de la bouche, loin du mouvement des gencives et de la langue. On peut introduire une tétine dans la bouche fermée d’un bébé. Les muscles de la bouche et du visage, et la langue, bougent différemment sur la tétine artificielle ; l’action qui consiste à boire au biberon ou à sucer une tétine ne permettra pas d’obtenir du lait du sein maternel.

Passer du sein à la tétine et inversement, c’est beaucoup demander à un bébé dans les premiers jours de la mise en place de l’allaitement. Un bébé qui essaye de téter le sein de la même manière qu’il tète le biberon ou la tétine va vite être frustré et s’énerver, il va se mettre à pleurer, ou bien refuser de téter au sein. Il n’obtiendra pas beaucoup de lait, et pourra avoir du mal à apprendre à téter efficacement. (LLLI)

8)  Confusion au sein et douleur – la technique différente requise par une tétine peut provoquer cela- selon une étude, qui montre que ces bébés avaient deux fois plus de risques de rencontrer des difficultés d’allaitement par rapport à ceux qui n’avaient pas de tétine (73% ont eu des problèmes contre 30% pour les bébés sans tétine).
9)  Infections ORL – plusieurs études ont montré une connection, l’une d’entre elles a trouvé que le risque était doublé si le bébé recevait une tétine 5 fois ou plus par jour.

10) Risque accru de muguet- parce que le champignon qui cause le muguet se multiplie à température ambiante sur une surface humide, la tétine peut potentiellement augmenter les taux de muguet. Plusieurs études ont démonté une plus grande incidence du candida, le champignon responsable du muguet chez les bébés qui ont une tétine – la recherche suggère que la tétine peut affecter la capacité du bébé à se débarrasser du sucre dans s bouche. Cela peut aussi être lié aux caries dentaires, voir ici.
11) Risque accru d’infection, y compris de résistance aux antibiotiques – Une étude a mis en évidence un nombre énorme de bactéries pathogènes, de champignons et de moisissures sur les tétines que les jeunes enfants utilisent. Les chercheurs ont ajouté que les tétines peuvent également développer une fine enveloppe de bactéries, appelée biofilm, qui altère effectivement la flore bactérienne normalement présente dans la bouche des bébés et des bambins. Ce biofilm peut générer une inflammation, et peut potentiellement augmenter le risque de développer des désordres gastro-intestinaux comme les coliques ou même des infections de l’oreille.

En fait, les mêmes types de bactéries que ceux qu’on trouve communément sur les tétines ont été mis en cause dans des maladies cardiovasculaires, dans le syndrome métabolique, les allergies, l’asthme est les maladies auto-immunes, selon le Dr. Tom Glass, professeur de  médecine légale, pathologie et médecine dentaire à l’Université d’Oklahoma.

 

Les chercheurs ont mis en culture 40 espèces différentes de bactéries, provenant de 10 tétines usagées. L’une des tétines était contaminée par quatre différentes souches de Staphylocoque doré. Ce qui est particulièrement inquiétant, explique Glass, c’est que de nombreuses bactéries cultivées à partir de ces tétines étaient résistantes aux traitements antibiotiques communément utilisés, tels que la pénicilline et la méthicilline. (1)

12) Prise d’Habitude – Certains enfants utilisent leur tétine comme objet transitionnel, et de ce fait ils ne souhaitent pas du tout s’en séparer ! Il en résulte une dépendance prolongée (le contraire du but initial donc !) à un objet, et une autonomie moindre. Chez des bébés plus âgés, cela peut perturber le babillage, ce qui provoque un retard de langage et peut décourager les bambins de discuter, ce dont ils ont besoin pour développer leurs compétences langagières.

(The National Literacy Trust).

13) Sommeil réduit – Certains bébés vont commencer très vite à se réveiller dès qu’ils sont en phase de sommeil léger s‘ils n’ont pas leur tétine dans la bouche (qui sera tombée plus tôt pendant le sommeil profond), et ce n’est pas drôle d’essayer de retrouver une tétine et de la redonner au bébé à de nombreuses reprises pendant la nuit !
14) Schémas Cérébraux différents – Une étude a examiné si l’allaitement influence l’activité cérébrale du nouveau-né, et si il existe des différences en la matière entre la succion au sein et la succion à la tétine. Les chercheurs ont noté que l’amplitude de l’EEG augmentait significativement pendant l’allaitement au sein dans les zones corticales postérieures des deux hémisphères, avec une légère prédominance du côté droit.

La succion à la tétine ne montre aucun effet remarquable sur l’activité EEG.

Conclusion: L’allaitement au sein provoque un changement d l’activité cérébrale chez le nouveau-né. La réponse corticale à l’allaitement est certainement le résultat de l’activation de mécanismes neuro-humoraux, en lien avec la faim et la satiété, ce qui inclut l’hypothalamus, le cerveau limbique, et d’autres structures du tronc cérébral, qui régulent également le cycle veille/sommeil, et modulent le niveau d’activité cérébrale en lien avec l’attention et la vigilance. (J Pediatr 1998;132:646-51.)

Alors la prochaine fois que vous direz à une maman “ mais c’est fou, il se sert de toi comme d’une tétine”, souvenez-vous qu’en réalité, le bébé se sert de la tétine comme du sein, et que cela peut avoir des conséquences. Au final, comprendre POURQUOI le bébé a un besoin de succion si intense en dehors des besoins nutritifs est probablement plus judicieux. Car avaler de l’air, avoir une flore intestinale perturbée (à cause des antibiotiques, des vaccins, etc), un frein de langue, tout cela peut engendrer un inconfort intestinal que la succion soulage.

 

Références:

1. Tom Glass, D.D.S., Ph.D., professor, forensic sciences, pathology and dental medicine, and adjunct professor, microbiology, Oklahoma State University, Tulsa, Okla.; Ben Hoffman, M.D., pediatrician and medical director, Children’s Safety Center, Doernbecher Children’s Hospital, Oregon Health & Science University, Portland, Ore.; Nov. 2, 2012, presentation, American Society for Clinical Pathology meeting, Boston

Par

traduction Stéphanie Fischer

L’article en anglais:

http://www.analyticalarmadillo.co.uk/2010/09/baby-is-using-you-as-dummy-its-just-for.html